lundi 16 octobre 2017
dimanche 15 octobre 2017
samedi 14 octobre 2017
vendredi 13 octobre 2017
jeudi 12 octobre 2017
mercredi 11 octobre 2017
vendredi 15 septembre 2017
« Ne trahis-tu pas tes idéaux pour des banalités terrestres ? »
Ah 😲 ! La phrase du jour
est une question ? Eh oui ! C’est une interrogation que chacun de nous doit se
poser au terme de chaque jour comme introspection pour le bilan de notre
journée, de nos agissements, voire de notre vie.
En effet, nous aurons à rendre compte à Dieu de notre gérance d’ici-bas :
- Qu’avons-nous fait de notre frère ?
- Vivons-nous le « chacun pour soi » ?
- Fermons-nous les yeux sur les injustices matérielles et morales qui abîment
ou nient la nature humaine et sa dignité ?
- Acceptons-nous d’être, en raison de notre foi, à contre-courant de la société
?
Rappelons-nous que nous sommes appelés à
ressusciter pour la vie éternelle, soit pour une vie heureuse, soit pour une
vie sans espoir, cela en fonction de nos limites et du sens et de la valeur que
nous donnons à notre vie.
Ressusciter pour une vie heureuse ou une vie sans espoir dépend aussi de :
- Notre responsabilité envers l’autre, surtout celui qui souffre alors qu’il
est innocent et emprisonné pour des convictions que nous partageons.
- Notre préoccupation pour ceux qui ont besoin d’aide. Une aide parfois plus
que matérielle, sous forme de bonne parole, une main généreuse tendue, un
sourire.
- Notre fidélité aux idéaux que nous gardons au fond de notre cœur, que nous
devons constamment rappeler aux autres mais surtout à nous-même.
- Notre fidélité à nos droits légitimes.
Ainsi, ne
trahissons-nous pas nos idéaux pour des banalités terrestres ?
Un mix de mes méditations
jeudi 7 septembre 2017
"Etre un homme est inestimable."
La véritable liberté est la première caractéristique de l'humanité. Elle
est un signe particulier de l'image de Dieu en l'homme. Elle nous (l'humanité
toute entière) a été offerte par Dieu, ce qui implique que nous avons le devoir
de la revendiquer pour ceux qui en sont injustement privés.
Garder sa dignité d'homme, sa dignité d'enfant de Dieu, c'est vivre sans mentir.
Garder sa dignité d'homme, sa dignité d'enfant de Dieu, c'est vivre sans mentir.
Ne soyons pas tiède! Nous ne garderons pas notre dignité entière en portant dans une poche le rosaire (la bible, la profession de foi...) et dans l'autre le petit livre d'une idéologie contraire à la foi chrétienne.
En effet, nous ne pouvons servir deux maîtres à la fois: servir en même temps Dieu et Mammon (Matthieu 6,24 / Luc 16,13).
Ainsi, nous nous devons de faire un choix mûrement réfléchi.
En tout homme, il y a une trace de Dieu. Alors voyons si nous ne l'avons pas trop effacée en nous. Quelle que soit notre profession, nous sommes des hommes, et être un homme est inestimable.
Et si en tant qu'homme, nous avons tout perdu, même notre dignité et que nous sommes entièrement vendus, nous avons encore le temps. Oui! Ressaisissons-nous, repentons-nous et relevons-nous.
Un mix de mes méditations
mardi 5 septembre 2017
"L'amour n'existerait pas si nous étions forcés à aimer".
Dieu a créé l'homme
libre au point que l'homme puisse l'accepter ou le rejeter. L'amour
n'existerait pas si nous étions forcés à aimer.
Par toute son
activité, Christ a voulu faire comprendre aux gens qu'ils sont créés pour être
libre, c'est cela la liberté des enfants de Dieu.
Par toute sa vie terrestre, Jésus-Christ a voulu aider les gens à comprendre le sens et la valeur de la vie humaine, le sens et la valeur de la souffrance.
"Il m'a envoyé
apporter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs la délivrance, et
aux aveugles le retour à la vue, rendre la liberté aux opprimés, proclamer une
année de grâce du Seigneur". Luc 4, 18
Grâce aux miracles
accomplis par sa puissance divine, il a diminué les souffrances humaines,
physiques et spirituelles. Il a voulu rendre les gens sensibles à la souffrance
d'autrui.
Ainsi, notre effort, notre lutte en tant que Chrétien sera de nous maintenir
libres dans une société où les systèmes et idéologies constituent des prisons;
La liberté à laquelle Dieu appelle l'homme : une liberté de personnes capables
d'amour parce qu'étant eux-mêmes libres.
Un mix de mes méditations
lundi 4 septembre 2017
" Le mal est menteur et père du mensonge".
Pour demeurer libre
dans l'âme, il faut vivre dans la vérité.
Vivre dans la vérité, c'est témoigner de la vérité, être un témoin, la revendiquer et la reconnaître dans toute situation.
La vérité est immuable, elle ne change pas. On ne peut la détruire par des décisions ou des décrets.
Ainsi, le véritable
esclavage pour nous consiste en ce que nous nous soumettions au règne du
mensonge chaque jour. Nous entrons dans son jeu, nous ne protestons pas, nous
nous taisons ou encore nous faisons semblant d'y croire, nous parlons et vivons
comme "tout le monde" par peur: tout simplement "NOUS VIVONS
DANS LE MENSONGE".
Le témoignage
courageux de la vérité est un chemin qui mène directement à la liberté.
Cependant, le problème essentiel pour la libération de l'homme (ou de
l'humanité) est de surmonter la peur. Car le mal assoit son pouvoir sur
l'intimidation et les menaces, et la peur naît des menaces.
Ainsi, l'homme qui témoigne de la vérité est un homme libre même dans les
conditions extérieures d'esclavage, même dans une prison
Un mix de mes méditations
jeudi 24 août 2017
"Il nous faut consentir courageusement à être pécheur".
L'expérience de la miséricorde
est d'autant plus puissante pour celui qui perçoit l'ampleur de sa misère. Il
reçoit alors de celui qui est mort pour le rachat de nos péchés une vie rendue
nouvelle et éternelle. Voilà la seule et unique chose qui relativise le mal: la
rencontre avec le Christ miséricordieux!
En dehors de cela, le mal que
nous faisons demeure un absolu dont personne ne peut nous soulager; il reste
définitivement à notre peau, comme une tâche indélébile de notre âme.
Mais l'exemple de Marie Madeleine
(Marie de Magdala) nous enseigne que le mal n'est pas absolu définitif, qu'il
n'est qu'un relatif. Il n'est qu'un "péché", c'est-à-dire une offense
à notre Dieu qui est amour.
Nous nous identifions à nos
actes, à notre péché, comme si nous n'étions que "ça". Cela nous
empêche de nous en détacher, de les objectiver, de vaincre la honte, par
l'aveu, à soi-même déjà, de ce mal qui nous habite ou que nous faisons.
Si nous pouvons l'objectiver,
alors nous pourrons aussi endosser la responsabilité et en faire l'aveu dans le
sacrement de réconciliation: oui, je suis responsable de ce mal, mais je ne
suis pas cela, je peux m'en distancier et le remettre à la grâce de Dieu:
" Va et désormais ne pèche plus."
Un mix de mes méditations
mardi 22 août 2017
"Il ne sert à rien d'avoir abandonné tout à l'exception de soi-même, car il n'y a pas pour l'homme de fardeau plus lourd que son moi".
La pauvreté matérielle n'est rien si elle n'est pas vécue avec pauvreté spirituelle.
La pauvreté spirituelle est le détachement des biens matériels mais surtout le détachement de soi. Il faut passer de l'usage et de l'accumulation des biens pour soi à la sobriété vis-à-vis des biens pour l'amour de Dieu et du prochain.
Notre plus grande et pernicieuse (nuisible) richesse, c'est notre amour-propre qui nous pousse à nous préférer nous-mêmes en toutes occasions là où l'amour demanderait de préférer Jésus et le prochain.
Un mix de mes méditations
lundi 21 août 2017
"La conversion ne change pas notre personnalité profonde".
La conversion ne change pas notre personnalité profonde, elle ne fait pas de nous un nouveau personnage: elle réoriente ce que nous sommes, elle nous remet dans notre bon sens. Car le péché nous fait perdre le sens, il nous fait vivre de manière insensée. Dès lors, ce qui, en notre sensibilité, notre intellect et notre volonté, vivait dans la dispersion, le désordre et l'illusion, est retourné vers sa source et son but: Dieu.
Toutes les caractéristiques uniques de la personne,
son tempérament, son histoire, ses richesses et ses limites, deviennent
instruments de l'amour de Dieu.
Un mix de mes méditations
vendredi 18 août 2017
"Une âme qui préfère la tristesse à la joie ne sera jamais contemplative."
La tristesse est aux antipodes de la contemplation parce qu'elle
naît et se nourrit du repli sur soi.
La contemplation est
au contraire ouverture, sortie de soi, accueil de Dieu en soi et don de soi à
Dieu. Cette communion des personnes est oubli de soi et elle est joie; une joie
pure qui ne se retourne pas sur elle-même pour se savourer; une joie comme celle
des enfants, sans retour sur soi, tout entière dans le présent, fixant l'aimé.
Un mix de mes méditations
jeudi 17 août 2017
"La foi n'est pas connaissance intellectuelle, elle est connaissance amoureuse, relation vivante."
C'est par l’œil de la foi que nous sommes capables de reconnaître
le Christ quand il nous appelle par notre nom. Et seul l'amour fait ouvrir cet
œil.
Il nous dit "Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent comme je connais le Père et le Père me connaît" --> il existe une relation vivante, riche d'amour et de confiance de sorte que le Fils ait une foi absolue en son Père et les brebis en leur berger.
Un mix de mes méditations
vendredi 21 juillet 2017
La Louange Au Quotidien ce jour c'est avec Lena Ary (Pour toutes les personnes qui n'ont pas accès à Deezer vous pouvez retrouver cette piste musicale sur YouTube en cliquant sur ce lien Qui enverrai-je - Lena Ary YouTube)
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jeudi 20 juillet 2017
mercredi 19 juillet 2017
mardi 18 juillet 2017
lundi 17 juillet 2017
samedi 27 mai 2017
Au
jardin des Oliviers,
Assis
sur un rocher,
Tu
sens l’heure de ta destinée
A
grands pas s’approcher.
Conscient
que tes amis t’abandonneront,
Pire,
que les plus proches te renieront,
Tu
te gardes des révoltes de cette agonie amère,
Le
cœur demeurant soumis à la Volonté de Ton Père.
Face
à cette coupe qui, dans le dos, donne tant froid,
Ta
tristesse est palpable et réelle,
Mais
ton obéissance est encore plus forte.
Ton
être tout entier tremble d’effroi
A
cause de cette offrande sacrificielle,
Et des douleurs qu'elle comporte.
De
nous aimer comme Toi-même, Tu l’as voulu.
Crucifier
ta volonté à celle du Père, Ton cœur l’as accepté,
En
buvant à la si douloureuse coupe de notre salut.
Sur
le bois du supplice, Tu t’es laissé être l’agneau à immoler
Car,
Tu ne voulus perdre aucun de ces petits.
Ô
mon Bon Ami, que Ton amour est folie !
Ce
brin de folie, pourrais-je en faire preuve?
Cela
me saurait être difficile, voire impossible !
Et
pourtant, cette soif n’en est pas moins inadmissible.
Insatiable
elle continuera à l’être sauf si, à Ta source d’amour, Tu ne l’abreuves.
M-H_Dmi, La petite Fleur du Christ
mercredi 24 mai 2017
‘‘
Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé’’ Luc 18,14
L’intérieur au-delà des apparences est l’intitulé que
nous avons donné à ce passage qui illustre la prière de deux hommes de statuts
socio-religieux opposés.
Comme le dicton « Tout ce
qui brille n’est pas or » nous l’indique, les apparences sont
parfois trompeuses et il faut savoir que tous ceux qui paraissent pieux ne le
sont pas forcément.
Le passage de Luc 18, 9-14,
qui relate une des paraboles du Christ est une invite à une vie spirituelle
intérieure vraie pure, humble et profonde allant au-delà des apparences que
nous affichons.
‘‘L’intérieur au-delà des
apparences’’. Décortiquons la parabole du Pharisien et du Publicain.
è
Dès l’entame de son
texte, Luc nous fait savoir la caractéristique de l’auditoire auquel était
adressée cette parabole : « ceux qui se flattaient d’être justes aux yeux de
Dieu et qui méprisaient les autres » Luc 18, 9.
Nous pourrions
interpréter cela par tous ceux qui :
- ont une position religieuse « noble »,
- sont assidus dans la prière et le jeûne,
- font preuve de charité en payant scrupuleusement la dîme
- sont respectueux des règles et rites religieux…
Et qui méprisent ceux
qu’ils qualifient de païens, qui ne respectent pas à la lettre les règles de
piété qui les incombent.
(A cette époque, ceux là étaient les pharisiens, les maîtres
de la loi… mais chacun de nous peut s’y identifier car bien souvent nous avons l’impression, le sentiment d’être saints, parfaits, ce qui entraîne la
plupart du temps la comparaison avec les autres, et ce toujours à notre
avantage.)
Pour cet auditoire, le
Christ met en relief une histoire s’articulant autour de deux personnages bien
spécifiques :
- Un pharisien : il appartient à la « caste » la plus influente du judaïsme, celle des « purs et durs ». Ils jouissaient d’un grand respect auprès du peuple juif. Ils mettaient en pratique scrupuleusement la loi, à tous les détails de la vie quotidienne, ils prient, jeûnent et font des aumônes. Mieux, ils s’imposaient souvent une rigueur dépassant même celle que la loi exigeait. C’était des personnes remarquables.
- Un publicain : il était tout le contraire du pharisien. Autant le pharisien était bien perçu, autant le publicain était détesté de tous. Les publicains étaient des juifs qui collaborent avec les autorités romaines qui leur affermaient les taxes et impôts. Ils étaient riches et menaient une vie fastueuse, plus proche de la culture gréco-romaine païenne que des préceptes juifs. Les juifs pieux les haïssaient : ils ne leur parlaient pas, ne les touchaient pas et ne mangeaient pas avec eux car ils étaient « impurs » puisqu’ils touchaient l’argent idolâtrique, celui des romains à l’effigie des empereurs païens.
Qui montent tous
deux dans le temple (Luc 18,10) .
Ces deux hommes qui
montent au temple sont deux archétypes de l’être humain et du chrétien, aux
antipodes l’un de l’autre.
Cependant, ceux-ci
font une même démarche, et non des moindres : « Ils
montent au Temple pour prier ».
Le temple était considéré par les Israélites comme la résidence de Dieu sur terre. C’était le lieu
où étaient offerts les sacrifices à Dieu (contrairement
aux synagogues qui n’étaient que les lieux de culte).
Ainsi, ces deux hommes
décident d’aller à la rencontre de Dieu, par élévation de leur esprit.
Si l’on s’arrêtait à
ce verset, la logique aurait voulu que l’homme dont la prière aurait été agréée par le Seigneur soit le Pharisien, ‘‘le saint homme’’ ! Mais poursuivons
notre étude.
è
Observons l’attitude
des deux hommes une fois entrés dans le temple.
Le pharisien et le
publicain font une même démarche mais une fois dans le temple leurs attitudes
diffèrent.
En effet, comme Luc
nous le rapporte dans les versets 11, 12 et 13, le pharisien (l’homme saint,
adulé par tous,) a une attitude de suffisance, tandis que le publicain (le
collecteur d’impôt, méprisé par tous) a, lui, une attitude d’humilité.
-
L’attitude du pharisien (Luc 18,11-12)
«Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : ‘‘ Ô
Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui
sont des voleurs, mauvais et adultères ; je te remercie de ce que je ne
suis pas comme ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux jours par semaine et je te
donne le dixième de tous mes revenus.’’ »
·
Debout, priait en lui-même : une posture
de fierté, il s’écoute prier, fier de lui.
·
Ô Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme le
reste des hommes : waouh! Une
action de grâce très particulière ! Il rend grâce à Dieu, non pas pour la grâce
reçue, mais pour la qualité de sa personne, pour sa droiture sans aucune
compassion pour ceux qui peinent à suivre et mettre en pratique les
commandements. Une attitude de personne imbue de sa propre bonté.
·
Qui sont des voleurs, mauvais et adultères : il se fait
juge or Dieu est l’unique juge. C’est lui qui justifie le juste et condamne
l’impie.
·
Je te remercie de ce que je ne suis pas comme ce collecteur d’impôts : il rend grâce à Dieu
en s’auto-satisfaisant et méprisant un individu qu’il ne connaît absolument
pas.
·
Je jeûne deux jours par semaine et je te donne le dixième de
tous mes revenus : c’est un
homme d’exploit, il rappelle à Dieu qu’il observe la loi, mieux, il fait beaucoup
plus que ce qui lui incombe car lui il jeûne deux fois par jour alors qu’il est
de devoir de jeûner une fois par an pour les Israélites (le jour des
expiations) et payait la dîme sur tous ses revenus tandis qu’il était prescrit
de prélever la dîme sur les produits de la terre après la récolte.
Un homme remarquable
avec des réalisations religieuses impressionnantes, mais dont le cœur ne
reflète pas la moindre trace de la reconnaissance de la grâce de Dieu dans sa
vie. Empreint d’orgueil, il se suffit à lui-même faisant montre de sa minutie
dans l’observance de la loi, méprisant les autres hommes jusqu’à calomnier
ce publicain qui lui est totalement inconnu.
Cet homme à l’allure
pieuse, que tout le monde estime, du rang noble qu’il occupe dans la hiérarchie religieuse, n’est au fond de lui-même que l’opposé de cette noblesse. Il arrive
même à se mettre à la place de Dieu en se justifiant lui-même.
-
L’attitude du publicain (Luc 18, 13)
« Le collecteur d’impôts, lui, se tenait à distance et
n’osait pas même lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine
et disait ‘‘ Ô Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur’’»
·
Se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers
le ciel : c’est avec une bien mauvaise conscience que le publicain
s’est rendu au temple. Accablé par son indignité, il n’ose pas avancer prêt du
sanctuaire et encore moins fixer son regard vers le ciel.
·
Il se frappait la poitrine : Son
geste marque son désarroi, la tristesse dans laquelle son âme est plongée du
fait de la peine causée à Dieu.
·
Ô Dieu, aie pitié de moi : Il
élève une supplication au Seigneur (Seigneur, que mes péchés soient
expiés) ; Il implore Sa
miséricorde.
·
Moi qui suis un pécheur : Le publicain se reconnait
coupable devant Dieu, il n’avait rien pour impressionner Dieu, rien pour se
justifier. Les mains vides, il présente l’état de son âme, celle du pécheur qui
sans la grâce infini du Seigneur, n’est rien.
Un homme remarquable
avec pleins de défaut, méprisé par la société, mais dont le cœur reflète une
grande humilité, une reconnaissance de la magnanimité de Dieu.
Qui aurait cru qu’un tel païen pouvait prendre le chemin du temple, jusqu’à s’abandonner totalement à Dieu, dans toute sa faiblesse ? Fait étonnant, et édifiant !
Qui aurait cru qu’un tel païen pouvait prendre le chemin du temple, jusqu’à s’abandonner totalement à Dieu, dans toute sa faiblesse ? Fait étonnant, et édifiant !
Un contraste
inattendu, assez bouleversant.
Luc nous rapporte au
verset 14 que le Christ affirma : « Je vous
le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non ». Une sentence choquante mais qui nous rappelle à l’ordre.
Dans son incertitude à
pouvoir gagner la miséricorde du Seigneur, le pécheur de par son humilité fut
justifié tandis que celui qui fut plein de confiance en l’assurance de son
salut déjà bien gagné, n’eut été sauvé du fait de sa suffisance.
è
A l’image du
pharisien, un faux sentiment d’assurance nous amène parfois à croire que nous
sommes meilleurs que les autres dans ce pèlerinage à la suite du Christ. Il nous pousse de même à nous appuyer sur Dieu avec notre vertu oubliant ou feignant d’ignorer
notre faiblesse si grande et si profonde qui est le véritable état de notre
âme.
Emporté dans la
jouissance des « grâces » que notre grand zèle pour les choses de
Dieu nous procure, nous en arrivons même à perdre de vue l’essentiel, la
disposition de notre cœur, l’amour que Dieu recherche en nous, l’humilité qu’il
recherche en nous, cette image parfaite et réelle de Lui qu’il voudrait
retrouver en nous. Oui, Dieu n’est pas centré sur lui-même, il permet la
création et se donne toujours et nous en sommes tout le contraire.
Seigneur, donnes-nous
la grâce de pouvoir grandir dans la reconnaissance continuelle de ta bonté, de
ta grâce et de ta miséricorde. Apprends-nous à t’aimer dans notre prochain, à
ne pas nous établir juge des autres, à apprendre à nous abaisser, à taire nos
suffisances et à nous appuyer sur toi avec nos faiblesses. Amen
Puisse l’Esprit de
Dieu guider chacun de nos pas tout au long de ce pèlerinage sur terre.
M-H_Dmi, la petite fleur du Christ
mardi 23 mai 2017
Quand
je contemple les cieux,
Mon
cœur se dit tout heureux
D’avoir
connu ce merveilleux,
Qui
n’es que don de Dieu !
Mon
être entier s’exclame,
Dans
une louange d’amour.
Et
en moi, d’ardeur se ravive la flamme
De
mon zèle, pour de longs jours
Plus
de peines, plus de colères:
Mon
cœur se veut moins amère.
Plus
d’amour, plus de sourire:
Mon
être se veut débordant de la joie de vivre.
Des
briques ! Qu’il m’en tombe sur la tête !
Cela
pour moi n’est plus une tragédie.
Eh
oui ! Les jours d’épreuves sont devenus des jours de fête,
Et
j’arrive à en faire de joyeuses parodies.
Ô
mon Bon Ami ! Qu’il m’a tardé de comprendre l’important.
Et
mieux, de saisir le nécessaire.
Fort
heureusement, c’est Vous qui disposez du temps.
Sinon,
j’en serais encore là, à me torturer les viscères.
Je
Vous ai connu, je Vous ai trouvé.
Je
Vous ai gagné, je Vous ai aimé.
Soyez
en sûr, d’une semelle, point je ne vous lâcherai.
Et
chaque jour de mon mieux, pleinement et saintement, (Votre chair) je Vous dévorerai.
M-H_Dmi, La petite Fleur du Christ,
Le 23 Avril 2017