By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

jeudi 24 août 2017

La phrase du jour: "Il nous faut consentir courageusement à être pécheur".


"Il nous faut consentir courageusement à être pécheur".

L'expérience de la miséricorde est d'autant plus puissante pour celui qui perçoit l'ampleur de sa misère. Il reçoit alors de celui qui est mort pour le rachat de nos péchés une vie rendue nouvelle et éternelle. Voilà la seule et unique chose qui relativise le mal: la rencontre avec le Christ miséricordieux!

En dehors de cela, le mal que nous faisons demeure un absolu dont personne ne peut nous soulager; il reste définitivement à notre peau, comme une tâche indélébile de notre âme.
Mais l'exemple de Marie Madeleine (Marie de Magdala) nous enseigne que le mal n'est pas absolu définitif, qu'il n'est qu'un relatif. Il n'est qu'un "péché", c'est-à-dire une offense à notre Dieu qui est amour.

Nous nous identifions à nos actes, à notre péché, comme si nous n'étions que "ça". Cela nous empêche de nous en détacher, de les objectiver, de vaincre la honte, par l'aveu, à soi-même déjà, de ce mal qui nous habite ou que nous faisons.


Si nous pouvons l'objectiver, alors nous pourrons aussi endosser la responsabilité et en faire l'aveu dans le sacrement de réconciliation: oui, je suis responsable de ce mal, mais je ne suis pas cela, je peux m'en distancier et le remettre à la grâce de Dieu: " Va et désormais ne pèche plus."


Un mix de mes méditations

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire