Au
jardin des Oliviers,
Assis
sur un rocher,
Tu
sens l’heure de ta destinée
A
grands pas s’approcher.
Conscient
que tes amis t’abandonneront,
Pire,
que les plus proches te renieront,
Tu
te gardes des révoltes de cette agonie amère,
Le
cœur demeurant soumis à la Volonté de Ton Père.
Face
à cette coupe qui, dans le dos, donne tant froid,
Ta
tristesse est palpable et réelle,
Mais
ton obéissance est encore plus forte.
Ton
être tout entier tremble d’effroi
A
cause de cette offrande sacrificielle,
Et des douleurs qu'elle comporte.
De
nous aimer comme Toi-même, Tu l’as voulu.
Crucifier
ta volonté à celle du Père, Ton cœur l’as accepté,
En
buvant à la si douloureuse coupe de notre salut.
Sur
le bois du supplice, Tu t’es laissé être l’agneau à immoler
Car,
Tu ne voulus perdre aucun de ces petits.
Ô
mon Bon Ami, que Ton amour est folie !
Ce
brin de folie, pourrais-je en faire preuve?
Cela
me saurait être difficile, voire impossible !
Et
pourtant, cette soif n’en est pas moins inadmissible.
Insatiable
elle continuera à l’être sauf si, à Ta source d’amour, Tu ne l’abreuves.
M-H_Dmi, La petite Fleur du Christ
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