By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

mardi 6 décembre 2016


« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘‘Seigneur, Seigneur’’, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 7, 21

Matthieu 7, 21-23 traduit une partie du sermon de Christ sur la montagne. Ce passage est une invite à la quête véritable de Dieu le Père au travers de son Fils (Car nul ne connait le Père que s’il connait le Fils, et ne peut faire la volonté du Père qu’en suivant les enseignements donnés par le Fils).

Nous avons intitulé ce passage « Dire et faire », inspirés par la traduction Français courant de la Bible.

Matthieu dans son évangile, nous explique dans les versets 21, 22 et 23 que Christ enseigne qu’il faut plus que « du Dire » dans notre vécu sur la terre pour aspirer devenir membre de la cour du Royaume des cieux.

Que renferment ‘‘le dire et le faire’’ ? Nous essayerons de répondre à la question en décortiquant ce passage porté à notre méditation.

Nous pouvons scinder le passage en deux (02) parties :

·         Partie 1: le verset 21
Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘‘ Seigneur, Seigneur’’ qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

·         Partie 2: Du verset 22 au verset 23
Quand viendra le jour du jugement, beaucoup me diront : ‘‘Seigneur, Seigneur, nous avons transmis en ton nom des messages reçus de Dieu, nous avons chassé en ton nom des esprits mauvais, nous avons accompli en ton nom de nombreux miracles !’’ Alors je leur déclarerai : ‘‘ Je ne vous ai jamais connus ; éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal !’’

Ces deux parties nous renvoient à la réalité des différents aspects de la vie / foi chrétienne (la profession de notre foi en christ, la pratique des vertus et la foi authentique qui sauve)  

La partie 1 nous parle de profession de foi, une profession de foi réelle et sincère car ici nous avons la reconnaissance de Christ comme Seigneur « Seigneur, Seigneur ». Cependant, l’accent mis sur le « pas tous » qui nous indique qu’il y a une classification des personnes, ce ne seront pas tous ceux qui proclamerons haut et fort que Christ est leur Seigneur et qui sont pleins de zèle pour l’œuvre de Dieu qui entreront dans le royaume des cieux.

La profession de foi bien que réelle, mais faite du bout des lèvres n’est pas un gage de salut. Il faut un plus, le ‘‘le faire’’, qui consiste à vivre réellement cette profession de foi, en être des témoins vivants de par notre agir, avoir cette foi véritable, authentique, qui sauve : qui se manifeste par la pratique de la volonté de Dieu. Plus qu’une simple obéissance aux lois de Dieu, cela passe par notre allégeance totale et parfaite à Christ (de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi… Galates 2,20), ainsi de par cette foi nous serons sauvés par la grâce que Dieu nous fait (nul ne peut aller au Père sans passer par le Fils Jean 14,6). 

En allant encore plus loin dans son raisonnement, dans la partie 2, Christ nous confronte à ce qui peut être le résultat d’une réflexion suite à notre frustration sur le fait qu’il ne suffit pas d’avoir foi en lui pour être admis dans le royaume.

En effet, pour ceux qui auront eu à exercer des charismes, face au Juge qui leur refusera l’accès, ils pourront récriminer en exprimant leur incompréhension en disant ‘‘mais Seigneur, dans notre vie nous avons portés des fruits, ton Esprit à œuvrer en nous, nous avons été des disciples de ton évangile en donnant des prophéties, en guérissant des malades, en chassant des démons, en accomplissant des miracles et tout ceci en ton nom’’. Légitime est cette réaction, car tous ces faits sont des expériences spirituelles spectaculaires qui ne peuvent être données à tous d’accomplir encore moins à l’humain lambda et pourtant cela ne constitue aucune garantie de salut.

«Je ne vous ai jamais connus, éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal ! » Aie ! Cela est très dur!  Dans cette 2ème partie qui décrit le jugement, Christ s’identifie ici comme le juge, celui qui sonde la vérité de notre cœur, de notre âme. Il nous ramène à notre réalité mensongère, certes avons-nous œuvré en son nom, mais comment l’avons-nous fait? De par proclamation ou de par notre vie? Non, il ne saurait connaître quelqu’un qui n’était pas soumis à sa personne. Il ne saurait connaître quelqu’un qui ne pratiquait pas ce qu’il proclamait. Il ne saurait connaître quelqu’un dont la vie n’est pas témoignage de son enseignement. Non, il ne connaît pas celui qui « Dit » et qui ne « Fais » pas.

Matthieu 7, 21-23 est un enseignement pour chacun de nous, quel que soit notre génération, notre niveau spirituel... Il nous invite à accepter de mourir crucifier à la croix avec Christ par amour pour lui et nous efforcer de ne faire qu’un avec Lui pour bénéficier de la pure grâce de rédemption offerte par le Père. Que notre marche à la suite de Christ ne soit pas que du bout des lèvres mais un témoignage de vie.

Puisse l’Esprit de Dieu guider chacun de nos pas tout au long de ce pèlerinage.



M-H_Dmi,
La petite fleur du Christ




« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevé. » Luc 10, 41-42

A la lecture de ce passage l’on est tenté de penser que le Seigneur réprimande Marthe et prend parti pour Marie. Mais la problématique ne serait-elle pas de savoir quelles sont les raisons qui poussent Jésus à interpeller Marthe et à comprendre quelle est la nature du choix de Marie pour qu’il soit qualifié de « meilleure part » ?
Parcourons le texte depuis le verset 38 jusqu’au verset 42 :
·         Jésus étaient en chemin avec ses disciples et il rentra dans un village : ses disciples l’ont-ils accompagnés chez Marthe? (Si oui, que de monde à recevoir! Comment ne pas être habiter par un grand stress ?)

·         Marthe était toute affairée aux nombreux travaux du ménage, à tout préparer pour le repas : ceci est la description d’une femme active à tout bien organiser afin d’offrir le meilleur accueil, à son invité ou ses invités (ne sachant pas exactement le nombre de personnes reçues).

·         Marthe dit au Seigneur : ‘‘ Cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule accomplir tout le travail ? Dis-lui donc de m’aider’’ : La manière de parler à Jésus, nous montre l’intimité qui existe entre Marthe et son Seigneur. Cependant à travers ce passage, nous voyons que Marthe interpelle le Seigneur afin qu’il rappelle sa sœur à l’ordre. Elle aurait bien pu dire directement à Marie de venir l’aider. Ici, nous pouvons dire que Marthe se fait juge de ce qui est important, essentiel à cet instant précis au point de dire Seigneur : «  dit à ma sœur d’arrêter de t’admirer et qu’elle prenne le balais pour m’aider. ».

·         Jésus dit à Marthe : ‘‘ Marthe, Marthe tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire’’ : Le Seigneur ne reproche pas à Marthe son acharnement à la tâche. Il loue ses efforts mais lui rappelle avec amour et tendresse comme un bon ami, qu’elle s’y perd. Ainsi pouvons-nous dire : «  Marthe, c’est bien ce que tu fais: tes efforts pour que le repas soit bon et que je sois satisfait sont louables. Mais Marthe, tu oublies une chose: je suis venu chez toi, en ta demeure et toi tu es tellement affairée à la tâche que tu ne trouves même pas du temps pour m’écouter, entendre la nouvelle que je t’apporte. De tout cela une chose est nécessaire: être à mon écoute. ».

·         Marie a choisi la meilleure part elle ne lui sera pas enlevée : Contrairement à Marthe, Marie a choisi d’écouter le Seigneur, d’entendre la bonne nouvelle qu’il est venu leur apporter. A son départ, de toute cette agitation Marie aura retenu le message que le Seigneur était venu leur communiquer tandis que Marthe se souviendrait de tout le stress et de son propre souci de maîtresse de maison qu’il y a eu lors de la visite de Jésus. Du coup, Marie a, elle, la meilleure part de la visite de Jésus : des instants privilégiés avec lui.

Loin, d’être un appel à délaisser nos activités et passer tout notre temps à l’Eglise, ce texte est une invitation du Seigneur, pour chacun de nous, à rechercher, mais surtout à trouver la meilleure part comme Marie dans nos activités de tous les jours : à savoir être à son écoute.

Marthe peut-être, ici considérée comme la caricature du zèle apostolique, et comme le Seigneur le lui rappelle, à chacun de nous aussi, il rappelle qu’il est bon et louable d’être affairé à la tâche mais de ne pas oublier l’aspect contemplatif de notre vie spirituelle. Vers lui nous devons avoir le regard tourné. Il nous faut trouver des moments où nous ferons abstraction de tout bruit et de tout souci, que nous les lui accorderons.

Que l’Esprit Saint nous guide dans notre marche à la suite du Christ ! Amen.


M-H_Dmi,

La petite fleur du Christ


        A la Victime Pascale,
Nous rendons grâce, avec un élan de tendresse.
A la Victime Pascale,
Nous offrons des chants de joie et d’allégresse.


Sur le chemin du calvaire, à ta suite, Seigneur,
Nous nous rendons témoins des souffrances que pour nous tu endures.
Par les coups, transpercée est Ta chair ; par la douleur, brisé est Ton cœur !
Pénible ce spectacle qui à nos yeux, une éternité perdure.


Notre cœur se voit meurtri par les souvenirs amères de nos luttes égoïstes,
Que sans cesse, nous poursuivons avec acharnement.
Empreint d’un soudain élan de conversion, compassion, contrition et remords semblent nous rendre l’âme triste.
Oh ! Que de pénitences devront nous faire pour ces peines que nous t’infligeons continuellement.


Mais, hélas! Tel un éclair traversant les cieux,
Nous passons si rapidement du repenti à une cupidité notoire ;
Poursuivant avec fougue et détermination nos habituels sentiers de gloire,
Faisant fi de Tes pistes, qui sont le gage d’un bonheur délicieux.


         A la Victime Pascale,
         Nous offrons notre être en contemplation.
         A la Victime Pascale,
         Nous offrons notre cœur pauvre en compassion.


Pour nous, tu consentis
D’être l’agneau immolé.
Pour nos âmes, par le péché, perverties,
Tu acceptas d’être humilié.


Par Ton sacrifice,
Nos âmes connaissent le salut !
Et le bois du supplice
Est, pour nous, devenu le symbole de ton amour absolu.


Par ta résurrection,
Triomphant de la mort, tu nous fais don de la vie éternelle.
Ainsi, riche d’espérance, en toute soumission et dévotion,
Mon âme s’efforce tant bien que mal à t’attendre Seigneur, telle une sentinelle. 


En toi Christ, la Pâque véritable, 
Demeure notre espérance.
Toi le Dieu, très porté sur la clémence
Donne-nous d’être des disciples charitables



M-H_DMI,

La petite fleur du Christ

jeudi 29 septembre 2016


Un visage, mille facettes.
Une intelligence, des milliers de neurones.
Une personne, une multitude d'idées.
........

Une image.... celle d'un Dieu ..... Un Dieu de dimension infinie (à tous les niveaux)
.......

La limite des capacités de l'homme est fixée par ce dernier.

......

Croire Dieu, (Oui!! CROIRE DIEU, le "en" n'a pas sauté) c'est se laisser pousser par Dieu.
 Si une foi aussi petite qu'un grain de moutarde peut faire déplacer une montagne qu'en serait - il d'une foi à la dimension d'une montagne???.....


M-H_Dmi,
La petite Fleur du Christ 

mardi 6 septembre 2016

Tout abandonner et mourir en Toi.



"A chaque lever et coucher de soleil, j'espère m'être rapprochée un peu plus de Toi, Ô mon Seigneur.... 
Tel est le désir de mon cœur."



Lorsque je pense "Vie d'abandon" et "Vie riche d'espérance", je vois:
  • Marie, la mère de notre sauveur
  • Padre Pio, le saint de Pietrelcina
  • Thérèse Martin, la petite fleur du Christ (Ste Thérèse de l'enfant Jésus)
  • Thérèse d'Avila, (Ste Thérèse de Jésus)
  • ...
Toutes ces personnes qui n'étaient pas si différentes de nous en tant qu'être humain, mais qui avaient compris le secret de l'intimité avec Dieu, qui avaient percé le mystère de la vie dans l'Esprit et qui marchaient dans la vie mystique.  

Outre ceux-ci, je pense à ces personnes de mon environnement immédiat dont la vie d'abandon demeure un fort modèle de profondeur spirituelle pour moi.

De ma petite expérience, j'ai appris que ce n'est pas de nos efforts personnels que nous y arriverons mais de par notre docilité, notre souplesse à l'action de l'Esprit de Dieu en nous. 

A l'exemple de Marie serions-nous capable d'exprimer un fiat aussi sincère sans aucune interrogation ni récrimination: " Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l'as dit!" (Luc 1, 38)?

En effet, Marie en tant qu'être humain normal aurait bien pu dire "j'accepte, mais qu'adviendra t'il de mon époux Joseph? De quoi notre vie sera faite avec cet enfant qui nous viendra tout droit du ciel? Comment les gens pourront comprendre, ma famille? Ah le Seigneur aussi hum!! ... " 

Mais, non! Elle était dans une dimension spirituelle où elle:

  •  fait un avec le Très haut, 
  • se laisse façonner, conduire, guider, 
  • a pleine conscience que son être est la propriété de Dieu et qu'elle jouira de Sa constante présence en elle. 
Non elle ne craint rien, elle est en paix, elle a choisi la meilleure part Lui et non elle. 

A son exemple, nous pouvons nous dire: "si elle l'a fait, nous aussi le pouvons".
Oui, nous le pouvons!
Cependant, il nous faut savoir qu'il est plus facile de dire Seigneur je m'abandonne à Toi que de s'abandonner véritablement à Lui. Car s'abandonner à Dieu c'est bien plus qu'accepter qu'il y a un Dieu qui veille sur nous et qui nous demande de respecter Ses commandements etc.

Abandon vient de l'ancien Français " mettre à bandon" signifie laisser au pouvoir de

Ainsi, s'abandonner à Dieu c'est céder notre être entier au pouvoir, à l'action de Celui-ci. Mieux, c'est accepter de mourir crucifier avec Christ, comme le disait Paul aux Galates: "Avec le Christ, je suis un crucifié; je vis, mais ce n'est plus moi, c'est Christ qui vit en moi. Car ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et s'est livré pour moi''. (Galates 2,20)

A travers ce passage, nous percevons la très claire nuance de la vie d'un crucifié avec Christ: la vie d'abandon n'est pas à demi-mesure. 
En effet, il n'est aucunement question de vivre et de laisser un peu de place au Christ ou encore qu'il soit colocataire dans notre être mais lui en laisser l'entière disposition. Cependant, cela ne signifie (n’implique) ni passivité ni quiétisme mais se caractérise par une confiance absolue en l'amour de Dieu. Christ lui-même nous en a donné l'exemple au cours de sa vie sur la terre et ce jusqu'à la dernière minute.
Ci-après quelques exemples extraits de la bible:
  • Jésus leur dit: "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé et d'accomplir son oeuvre." Jean 4,34
  • Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait: "Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux." /  De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois, il disait: " Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive que ta volonté soit faite!" Matthieu 26, 39/42
  • Alors, Jésus poussa un grand cri: "Père, entre tes mains je remets mon esprit." Et après avoir dit cela, il expira. Luc 23,46


Eh Oui! l'abandon c'est cela: Seigneur que ta volonté soit faite! 

Laisser Christ vivre en nous afin de subir cette belle transformation qui nous donnera une sensibilité spirituelle par laquelle nous pourrons goûter la présence de Dieu à chaque instant de notre vie, c'est:

 "MOURIR AU PÉCHÉ" 
(Certes la grâce abonde là où le péché surabonde mais l'Esprit de Dieu ne cohabite pas avec le péché).
"Car la chair, en ses désirs, s'oppose à l'Esprit - et l'Esprit à la chair; entre eux, c'est l'antagonisme - pour que, ce que vous voulez faire, vous ne le fassiez pas" Galates 5,17
.

Comme dit Paul aux Romains en les versets 6-7, 10-11 du chapitre 6 de son épître" Comprenons bien ceci: notre vieil homme a été crucifié avec lui pour que soit détruit ce corps de péché et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est libéré du péché.[..] Car en mourant, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes; vivant, c'est pour Dieu qu'il vit. De même vous aussi: considérez que vous êtes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus Christ.

Ainsi morts au péché, nous devenons une personne nouvelle, vivante pour Dieu, une personne née de nouveau qui a la grâce de voir le royaume des cieux (Jean 3,3).
Notre être devient le temple de l'Esprit Saint et nous vivons en communion parfaite avec le Seigneur et goûtons son amour à chaque instant. Car Notre âme se voit transfigurée et notre chair envahie par la Sainte présence de Dieu. Notre vie devient amour (charité) paix et joie. Nous ne faisons plus qu'un avec le Très haut, son ombre nous couvre et notre âme est Sa demeure. C'est l'extase parfaite!


Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu! Matthieu 5,8



A très bientôt!!!

M-H_Dmi

La petite fleur du Christ



mercredi 24 août 2016


Ave Maria,
Je chanterai!

Santa Maria,
Je te prierai!

D'un cœur aimant, 
Je te suivrai
Tout en méditant, 
Les mystères de la vie du Ressuscité.

A ton école, j'apprendrai
Patience, tempérance, confiance et dévouement.
Et comme toi à Son appel, je répondrai
Par un "Fiat" vibrant.

A tes côtés, ô douce Mère, 
L’Évangile du Christ je pratiquerai.
A la charité et miséricorde, je m'exercerai,
Afin de devenir l'image du Père.

Il s'attachera, mon cœur, à toi, 
Comme un enfant aux bras de sa mère,
Avec confiance,je te partagerai mes joies et mes misères,
Avec tendresse et amour je prendrai soin de toi.

Des roses belles, comme tu les aimes,

Pour tes fils chéris, les religieux, je t'en offrirai,
Des roses odorantes, comme celles que, dans nos vies, tu sèmes,
Pour les âmes en purification, je t'en cultiverai.

A ton école, ô douce Mère,

J'apprendrai à écouter la voix du Père.
A ton école, ô Mère très aimante,
J'apprendrai la docilité au Bien-aimé, telle une bonne amante.

Santa Maria,

Je te chérirai.

Ave Maria,

Je t'exalterai.

A la manière dont Christ t'aime,

Je t'aimerai de même
A la manière dont Jean prit soin de toi,
De même je prendrai soin de toi.



M-H_Dmi,
La petite Fleur du Christ



jeudi 30 juin 2016


Dieu, ce sont trois personnes qui s'aiment de toute éternité:

  • C'est un Père qui se donne tout entier à son Fils, sans rien se réserver pour lui
  • C'est un Fils qui se reçoit tout entier de son Père
  • C'est un Esprit Saint qui est le sceau de l'amour parfaitement réciproque du Père et du Fils.

jeudi 16 juin 2016



Si vous chassez les ténèbres et qu'elles demeurent, c'est qu'il y a une partie de ténèbres en vous. 
Car où brille la lumière, les ténèbres sont dissipées.

Alors, apprenons à marcher dans la vérité et convertissons nous  
véritablement. 


Seigneur donne nous la grâce de pouvoir marcher à ta suite de notre être tout entier. 

Amen


M-H, La petite fleur du Christ

mardi 14 juin 2016

Comme le Psalmiste le dit au verset 4 du Psaume 37 (ceci selon les versions):

"Trouve auprès du Seigneur ton plaisir le plus grand, et il te donnera ce que tu lui demandes." 


Ou

"Trouve ta joie dans le SEIGNEUR, il te donnera ce que ton cœur désire."


Ou

"Fais du Seigneur tes délices, et il te donnera ce que ton cœur demande".

Oui sœurs et frères trouvons notre plein bonheur en le Seigneur, car en Lui sont paix, amour, bonté, joie...
Le psalmiste nous invite à rechercher en Dieu notre essentiel car c'est de Lui que provient tout ce à quoi nous pouvons aspirer sur la terre.
Trouver notre joie dans le Seigneur c'est trouver en Lui cette joie d'être aimé et d'aimer en retour.

  • Trouve ta joie dans la louange que tu Lui offres.
  • Trouve ta joie dans le service dans lequel tu officies pour la plus grande gloire de Son nom.
  • Trouve ta joie dans ton prochain image de Dieu, Celui là-même que tu dis aimer.
  • Trouve ta joie, en procurant de la joie à ceux qui en ont besoin.
  • Trouve ta joie en partageant la grâce d'amour que tu as reçu gratuitement...


Tout ce que le cœur de l'homme pourrait désirer se trouve en Celui qui possède tout; Celui en qui se trouve le repos. Celui dont le joug est facile à porter et le fardeau léger. Celui de qui, par un simple acte de volonté et un pas d'amour nous nous approchons, bénéficions d'une vague de grâce. Celui qui malgré tous nos inattentions à son égard est prêt à nous décharger du fardeau des affres de la vie, et nous combler de sa douceur aimante.

Oh, Trouve ta joie dans le Seigneur, mon frère et ta vie sera béatitude. Alléluia.




M-H, la petite fleur du Christ.


mardi 7 juin 2016


C’est un ennemi propre aux âmes consacrées au Seigneur et qui cherchent à approfondir leur vie spirituelle. Elle mite l’âme qui tend à la perfection et les saints la qualifient de rongeur de sainteté...
La vanité est d’autant plus à craindre qu’il n’y a pas de vertu pour s’y opposer. En effet, à chaque vice correspond un remède et une vertu contraire: la colère se combat par la mansuétude, l’envie par la charité, l’orgueil par l’humilité, et ainsi de suite. Seule la vanité n’a pas de vertu contraire. Elle s’insinue dans les actes les plus saints, et jusque dans l’humilité si l’on n’y prend pas garde. Saint Chrysostome écrit à ce sujet: “Tu excites d’autant plus la vanité que tu veux l’exclure de tout le bien que tu fais”. Et quelle en est la cause? “Tout ce qui est mal naît du mal. Seule la vanité procède du bien; c’est pourquoi elle n’est pas éteinte par le bien, mais au contraire s’en nourrit.”
La vanité relève même la tête contre ceux qui la combattent et en sont victorieux. Elle repart à l’assaut de ses vainqueurs en utilisant jusqu’aux victoires qu’ils ont obtenues sur elle. C’est un ennemi qui ne se fatigue jamais, qui vient guerroyer dans tous nos actes et, si nous ne nous en rendons pas compte, nous en sommes les victimes.

lundi 6 juin 2016

jeudi 26 mai 2016




Une lueur d'espoir 
Est née dans mon cœur,
Bye bye désespoir!
Et, s'il te plaît, épargnes-moi ta stupeur.

Un jour très beau, 
Pour un cantique nouveau,
S'est levé sur notre terre:
Merveille du Père!

Alors, je chante
Ma joie d'amour.
C'est un jour de détente,
Mais des jours de paix, ce pour toujours!

Oyez oyez eh eh,
Peuple de Dieu!
Vers le ciel eh eh,
Levez les yeux!

Création, sors de ton sommeil,
C'est un jour nouveau.
Il danse le Soleil,
Et chantent les oiseaux.

C'est un jour de joie,
Jubiles avec moi!
C'est un jour de gloire,
Bénis le Roi de gloire!

Alléluia, jubiles avec moi!
Alléluia, danses avec moi!
Alléluia, sautes avec moi!
Alléluia, chantes avec moi!

Hosanna, louange à notre Dieu!
Hosanna, c'est lui notre sauveur!
Hosanna, honneur au Seigneur!
Hosanna, gloire à notre Dieu!


Youpi!


M-H_ Dmi
La petite fleur du Christ


vendredi 6 mai 2016

I-A



Elle, depuis son balcon,
Scrutait, d'un air pensif, l'horizon.
Quand, soudain, fut saisie son attention,
Par la splendeur de la création.

Recevoir des coups de fouet du vent sur le visage,
Fit rejaillir en elle cette extase qui semble inchangée malgré les âges
Vivre, oui elle se sent "bien vivre"!
En paix, son esprit de joie en est ivre!

Et là se dit-elle: de si peu!
Dont j'ai besoin?...
Pour un cœur heureux, 
Lui, en est aux petits soins!

Juste savoir ce que je veux,
Et Lui savoir gré de ce que j'ai, même si menu à mes yeux.
Car, de miracle, 
J'en suis incapable.

Je ne sais d'où vient le vent,
Mais je le perçois et le sens.
Alors, de quoi ai-je si besoin pour en perdre le sourire? 
Pour réfléchir à n'en point finir?

Il est à ce que je ne peux la solution,
Alors, pourquoi ne serait-il tout simplement pas mon inspiration!!


M-H_ Dmi
La petite fleur du Christ

jeudi 11 février 2016



« Quand je parlerais en langues, celles des hommes et celles des anges s’il me manque l’amour, je suis métal qui résonne, une cymbale retentissante »1 Cor 13,1.

Aujourd’hui, nous parlerons de ce beau texte que j’affectionne particulièrement, non pas pour sa beauté mais pour sa profondeur. Il s’agit du chapitre 13 de la 1èrelettre de Paul à la communauté de Corinthe.

Chacun de nous l’a déjà entendu, au moins une fois, tant partiellement que dans sa totalité. 
Les phrases de ce texte courent bien de langues, bien que n’ayant souvent pas été saisies dans sa plénitude. L’on le retrouve souvent dans la liturgie des cérémonies de mariage. Parfois des couples l’utilisent dans leur échange de vœux, certains l'emploient pour justifier leur comportement, d'autres encore pour donner des conseils, d’autres enfin comme un instrument de chantage. Quoiqu’il en soit nous l’employons selon notre bon vouloir.

Cependant, malgré toutes les possibles interprétations que nous pouvons en faire, il nous faut retenir de ce texte un enseignement sur l’essence de l’amour. L’amour, ce grand commandement que nous a laissé le Christ : « Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres. » Jean 13,34.

En vérité, comme le dit Paul au verset 8, et je cite : « L’amour ne disparaît jamais», ce commandement d’amour nous a été donné par Dieu lui-même depuis les temps anciens dans les tables de la loi (cf. Lv 19, 18), commandement qui fut renouvelé par le Christ dans la nouvelle alliance et qui demeure encore aujourd’hui.

Il est important de savoir que la particularité de l’amour c’est qu’il est la nature même de Dieu (Cf. 1 Jean 4, 8) et l’homme en qui demeure l’amour prend la ressemblance de Dieu, car Dieu vit en lui (Cf. 1 Jean 4, 16).

Ainsi, l’amour que nous portons à nos frères (notre prochain) rend témoignage de qui nous sommes: des disciples (cf. Jean 13,35), voire des amis du Christ (Cf. Jean 15, 12-14),mieux une « maison », une « habitation » pour le Seigneur (Cf. Jean 14, 23).

Paul, lui, avait compris la meilleure manière de se donner entièrement à Dieu et il l’inculquait aux hommes de son époque (enseignement qui nous est donné à nous aussi par le biais des saintes écritures) ; celle de s’offrir aux autres à l’exemple du Christ qui s’est offert à chacun de nous avec patience, humilité, générosité, justice et miséricorde.

Et en paraphrasant quelques passages du texte de notre méditation, disons :

  •         Qui possède l’amour ne recherche aucune gloire, aucune renommée dans ses actes de générosité, de charité et de compassion.

  •           Qui possède l’amour, traite autrui avec justice, patience, compassion et sans égoïsme.

  •           Qui possède de l’amour, sait pardonner à ceux qui l’ont offensé et sait faire pénitence auprès de celui qu’il a offensé.

  •    Qui possède l’amour, ne fait rien de ce qui plait au « malin » : jalousie, envie, orgueil, médisance…

  •         Qui possède l’amour, ne fait aucune discrimination et ne porte aucun jugement sur autrui. Car comme Dieu fait se lever le soleil sur les justes et les mauvais, de  même il ne fait aucune différence entre les hommes. Pour lui tout homme quel qu’il soit est son prochain.



1 Corinthiens chapitre 13est, pour nous, une invitation à accéder volontairement à notre ressemblance à Dieu, une invitation à être de véritables chrétiens, une demeure pour Dieu. Car il nous a été donné l’image par la création mais laissé à notre volonté d’achever notre ressemblance à Dieu.

Enfin, je conclus en reprenant ces phrases de l’homélie d’un de nos vicaires (un dimanche du mois de Janvier 2016) 
« la Foi sans l’amour est fanatisme, l’amitié sans l’amour est hypocrisie… »,

juste pour dire que chaque fois que nous revêtirons le manteau de chrétien et  poserons des actes vides d’amour, il nous faudra nous rappeler que nous ne sommes que de vilains menteurs. Et malheureusement pour nous, nous ne gagnerons rien et nous ne serons rien à part des tonneaux vides qui font tout un vacarme au moindre mouvement.




M-H_Dmi
La petite fleur du Christ