By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

dimanche 10 novembre 2019

Dimho (Dimanche Homélie) : 10 Novembre 2019


32ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C



Textes du jour : 2M 7,1 -2. 9-14 / Ps 16 (17), 1.3ab, 5-6, 8.15 / 2Th 2,16 - 3,5 / Lc 20,27.34-38

 « Renoncer aux biens de ce monde pour s’attacher aux réalités d’en haut, notre partage à la fin des temps »

Voici le thème qui sort de la liturgie de ce Dimanche, le 32ème du temps ordinaire de l’année liturgique C qui tire à sa fin.
Oui frères et sœurs, la fin des temps, voici ce à quoi nous devons prêter plus attention à travers la liturgie de ce jour.
C’est en effet, la considération, l’attention à notre fin, qui doit orienter notre vie, nos choix de vie, nos actions, nos activités. C’est ce qui ressort de la première lecture que nous avons entendue. Les sept frères, parce qu’ils ont foi en la résurrection à la fin du monde, s’attachent solidement aux lois de leur religion; ils se gardent fidèles aux exigences de leur foi.

Parfois, il arrive que l’on s’interroge sur la vérité du Royaume des cieux :

  • est-ce que c’est une réalité ?
  • Est-ce qu’il y a vraiment la vie après la mort ?

Ceux pour qui cela est une invention, une comédie, disent et chantent : « profitons de la vie en même temps ; profitons de la vie, on va faire comment ?».

Non frères et sœurs, n’entrons pas dans cette conception païenne, conception sans espoir et sans espérance ; triste conception de la vie qui ouvre grand la porte du péché pour égarer les jeunes de notre temps dans le vagabondage sexuel, la drogue, le mensonge, la dépravation des mœurs, l’avortement, l’alcool, le meurtre.
N’entrons pas dans cette conception de la vie, car la fin du monde est une réalité. La Résurrection est une réalité.
Et c’est ce que la page de l’Evangile, longtemps après le livre des martyrs d’Israël, nous révèle à travers cette histoire de la femme qui avaient eu sept hommes dans sa vie sans avoir d’enfants. Les hommes de ce monde font une projection des choses terrestres dans les cieux. Ainsi, puisque les hommes se marient ici-bas, pour eux, c’est le cas au ciel. Alors ils posent la question au Christ : « à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse ? »

Frères et sœurs, l’une des finalités du mariage, c’est la procréation ; mais que vise celle-ci ? Elle vise à perpétuer la race humaine sur la terre, puisque l’homme ne vit pas éternellement sur la terre. Alors c’est une faute grave que de penser qu’au ciel il y aura mariage. Puisqu’au ciel, l’on vivra éternellement, l’on vivra de la vie de Dieu. Point donc n’y est besoin de se marier pour procréer. 
Ainsi, puisque nous sommes appelés à vivre au ciel, d’une vie qui ne finira pas, nous devons ici-bas en chercher le chemin. Nous devons travailler nuit et jours à notre salut, marcher droit, abandonner les chemins sombres et tristes du péché. Nous devons aussi aider nos frères et sœurs à sortir de ces voies pour prendre le chemin du Seigneur. C’est à cette mission que l’Apôtre Paul, appelé par le Seigneur, consacre sa vie, en annonçant l’Evangile aux nations. 

Pleins de foi à notre devenir en Dieu eu ciel, et comme les Sept frères de la première lecture, nous devons nous attacher fermement à notre foi, nous devons poser des actions, des actes, positifs ; des actes qui nous ouvrent la porte du salut. Comme l’Apôtre Paul, le Seigneur nous choisit aussi à témoigner de Lui et à annoncer l’Evangile à nos frères et sœurs, afin que la résurrection et la vie éternelle soient notre partage à tous après cette vie d’ici-bas qui va passer.

Veuille le Christ, nous disposer à être les témoins auprès de nos frères et sœurs pour la Gloire de Son Nom et pour notre salut, Lui qui règne pour les siècles des siècles !
Amen.

Abbé Laurent TAH BI,
Prêtre de l'Archidiocèse d'Abidjan

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire