By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

vendredi 15 septembre 2017


« Ne trahis-tu pas tes idéaux pour des banalités terrestres ? »

Ah 😲 ! La phrase du jour est une question ? Eh oui ! C’est une interrogation que chacun de nous doit se poser au terme de chaque jour comme introspection pour le bilan de notre journée, de nos agissements, voire de notre vie.

En effet, nous aurons à rendre compte à Dieu de notre gérance d’ici-bas : 
- Qu’avons-nous fait de notre frère ?
- Vivons-nous le « chacun pour soi » ?
- Fermons-nous les yeux sur les injustices matérielles et morales qui abîment ou nient la nature humaine et sa dignité ?
- Acceptons-nous d’être, en raison de notre foi, à contre-courant de la société ?

Rappelons-nous que nous sommes appelés à ressusciter pour la vie éternelle, soit pour une vie heureuse, soit pour une vie sans espoir, cela en fonction de nos limites et du sens et de la valeur que nous donnons à notre vie.


Ressusciter pour une vie heureuse ou une vie sans espoir dépend aussi de :

- Notre responsabilité envers l’autre, surtout celui qui souffre alors qu’il est innocent et emprisonné pour des convictions que nous partageons.

- Notre préoccupation pour ceux qui ont besoin d’aide. Une aide parfois plus que matérielle, sous forme de bonne parole, une main généreuse tendue, un sourire.

- Notre fidélité aux idéaux que nous gardons au fond de notre cœur, que nous devons constamment rappeler aux autres mais surtout à nous-même.

- Notre fidélité à nos droits légitimes.



Ainsi, ne trahissons-nous pas nos idéaux pour des banalités terrestres ?



Un mix de mes méditations

jeudi 7 septembre 2017




"Etre un homme est inestimable."

La véritable liberté est la première caractéristique de l'humanité. Elle est un signe particulier de l'image de Dieu en l'homme. Elle nous (l'humanité toute entière) a été offerte par Dieu, ce qui implique que nous avons le devoir de la revendiquer pour ceux qui en sont injustement privés.
Garder sa dignité d'homme, sa dignité d'enfant de Dieu, c'est vivre sans mentir.


Ne soyons pas tiède! Nous ne garderons pas notre dignité entière en portant dans une poche le rosaire (la bible, la profession de foi...) et dans l'autre le petit livre d'une idéologie contraire à la foi chrétienne. 

En effet, nous ne pouvons servir deux maîtres à la fois: servir en même temps Dieu et Mammon (Matthieu 6,24 / Luc 16,13).

Ainsi, nous nous devons de faire un choix mûrement réfléchi.


En tout homme, il y a une trace de Dieu. Alors voyons si nous ne l'avons pas trop effacée en nous. Quelle que soit notre profession, nous sommes des hommes, et être un homme est inestimable.
Et si en tant qu'homme, nous avons tout perdu, même notre dignité et que nous sommes entièrement vendus, nous avons encore le temps. Oui! Ressaisissons-nous, repentons-nous et relevons-nous.


Un mix de mes méditations

mardi 5 septembre 2017

  


"L'amour n'existerait pas si nous étions forcés à aimer".

Dieu a créé l'homme libre au point que l'homme puisse l'accepter ou le rejeter. L'amour n'existerait pas si nous étions forcés à aimer.
Par toute son activité, Christ a voulu faire comprendre aux gens qu'ils sont créés pour être libre, c'est cela la liberté des enfants de Dieu.

Par toute sa vie terrestre, Jésus-Christ a voulu aider les gens à comprendre le sens et la valeur de la vie humaine, le sens et la valeur de la souffrance.
"Il m'a envoyé apporter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue, rendre la liberté aux opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur". Luc 4, 18
Grâce aux miracles accomplis par sa puissance divine, il a diminué les souffrances humaines, physiques et spirituelles. Il a voulu rendre les gens sensibles à la souffrance d'autrui.

Ainsi, notre effort, notre lutte en tant que Chrétien sera de nous maintenir libres dans une société où les systèmes et idéologies constituent des prisons; La liberté à laquelle Dieu appelle l'homme : une liberté de personnes capables d'amour parce qu'étant eux-mêmes libres.



Un mix de mes méditations

lundi 4 septembre 2017



" Le mal est menteur et père du mensonge".

Pour demeurer libre dans l'âme, il faut vivre dans la vérité.

Vivre dans la vérité, c'est témoigner de la vérité, être un témoin, la revendiquer et la reconnaître dans toute situation.

La vérité est immuable, elle ne change pas. On ne peut la détruire par des décisions ou des décrets.
Ainsi, le véritable esclavage pour nous consiste en ce que nous nous soumettions au règne du mensonge chaque jour. Nous entrons dans son jeu, nous ne protestons pas, nous nous taisons ou encore nous faisons semblant d'y croire, nous parlons et vivons comme "tout le monde" par peur: tout simplement "NOUS VIVONS DANS LE MENSONGE".
Le témoignage courageux de la vérité est un chemin qui mène directement à la liberté. Cependant, le problème essentiel pour la libération de l'homme (ou de l'humanité) est de surmonter la peur. Car le mal assoit son pouvoir sur l'intimidation et les menaces, et la peur naît des menaces.

Ainsi, l'homme qui témoigne de la vérité est un homme libre même dans les conditions extérieures d'esclavage, même dans une prison



Un mix de mes méditations