By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

jeudi 24 août 2017


"Il nous faut consentir courageusement à être pécheur".

L'expérience de la miséricorde est d'autant plus puissante pour celui qui perçoit l'ampleur de sa misère. Il reçoit alors de celui qui est mort pour le rachat de nos péchés une vie rendue nouvelle et éternelle. Voilà la seule et unique chose qui relativise le mal: la rencontre avec le Christ miséricordieux!

En dehors de cela, le mal que nous faisons demeure un absolu dont personne ne peut nous soulager; il reste définitivement à notre peau, comme une tâche indélébile de notre âme.
Mais l'exemple de Marie Madeleine (Marie de Magdala) nous enseigne que le mal n'est pas absolu définitif, qu'il n'est qu'un relatif. Il n'est qu'un "péché", c'est-à-dire une offense à notre Dieu qui est amour.

Nous nous identifions à nos actes, à notre péché, comme si nous n'étions que "ça". Cela nous empêche de nous en détacher, de les objectiver, de vaincre la honte, par l'aveu, à soi-même déjà, de ce mal qui nous habite ou que nous faisons.


Si nous pouvons l'objectiver, alors nous pourrons aussi endosser la responsabilité et en faire l'aveu dans le sacrement de réconciliation: oui, je suis responsable de ce mal, mais je ne suis pas cela, je peux m'en distancier et le remettre à la grâce de Dieu: " Va et désormais ne pèche plus."


Un mix de mes méditations

mardi 22 août 2017



"Il ne sert à rien d'avoir abandonné tout à l'exception de soi-même, car il n'y a pas pour l'homme de fardeau plus lourd que son moi".

La pauvreté matérielle n'est rien si elle n'est pas vécue avec pauvreté spirituelle.

La pauvreté spirituelle est le détachement des biens matériels mais surtout le détachement de soi. Il faut passer de l'usage et de l'accumulation des biens pour soi à la sobriété vis-à-vis des biens pour l'amour de Dieu et du prochain.

Notre plus grande et pernicieuse (nuisible) richesse, c'est notre amour-propre qui nous pousse à nous préférer nous-mêmes en toutes occasions là où l'amour demanderait de préférer Jésus et le prochain.


Un mix de mes méditations

lundi 21 août 2017


"La conversion ne change pas notre personnalité profonde".

La conversion ne change pas notre personnalité profonde, elle ne fait pas de nous un nouveau personnage: elle réoriente ce que nous sommes, elle nous remet dans notre bon sens. Car le péché nous fait perdre le sens, il nous fait vivre de manière insensée. Dès lors, ce qui, en notre sensibilité, notre intellect et notre volonté, vivait dans la dispersion, le désordre et l'illusion, est retourné vers sa source et son but: Dieu. 
Toutes les caractéristiques uniques de la personne, son tempérament, son histoire, ses richesses et ses limites, deviennent instruments de l'amour de Dieu.


Un mix de mes méditations

vendredi 18 août 2017



"Une âme qui préfère la tristesse à la joie ne sera jamais contemplative."



La tristesse est aux antipodes de la contemplation parce qu'elle naît et se nourrit du repli sur soi. 

La contemplation est au contraire ouverture, sortie de soi, accueil de Dieu en soi et don de soi à Dieu. Cette communion des personnes est oubli de soi et elle est joie; une joie pure qui ne se retourne pas sur elle-même pour se savourer; une joie comme celle des enfants, sans retour sur soi, tout entière dans le présent, fixant l'aimé.


Un mix de mes méditations

jeudi 17 août 2017



"La foi n'est pas connaissance intellectuelle, elle est connaissance amoureuse, relation vivante."

C'est par l’œil de la foi que nous sommes capables de reconnaître le Christ quand il nous appelle par notre nom. Et seul l'amour fait ouvrir cet œil.


Il nous dit "Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent comme je connais le Père et le Père me connaît" --> il existe une relation vivante, riche d'amour et de confiance de sorte que le Fils ait une foi absolue en son Père et les brebis en leur berger.

Un mix de mes méditations