By S. - En marche à la suite de Christ

(Blog chrétien - le carnet d'un pèlerin)

dimanche 24 mai 2020


7ème Dimanche de Pâques  — Année A



Textes du jour :   Ac 1, 12-14   Ps 26 (27)   / 1 P 4, 13-16  / Jn 17, 1b-11a

Frères et sœurs,

Nous sommes aujourd’hui au septième dimanche du temps de Pâques. Dimanche qui succède l’ascension de notre Seigneur Jésus-Christ.  Jésus qui monte vers son Père ne se contente pas de nous laisser des instructions à l’instar d’un maître de maison qui donne des directives à ses employés avant de voyager. Bien au contraire, il apprend à ses disciples l’attitude à avoir durant son absence. Et cette attitude c’est la prière !

Si la sagesse commune voudrait qu’en l’absence du maître, les disciples se relaxent et  se reposent ; le Seigneur quant à Lui, veut que ses disciples demeurent unis à lui dans la prière. 

En effet, en priant son Père avec qui, Il ne forme qu’Un dans l’Esprit Saint, Il nous invite à Le prier constamment et fermement afin d’avoir part à l’héritage qu’il nous a promis. Cet héritage, c’est la vie éternelle, et il nous dit quel est le chemin  que nous devons adopter pour avoir cette vie éternelle. Ce chemin : «  C’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ », nous dit le Christ.

Si l’acquisition de cette vie éternelle résulte en une connaissance de Dieu et de son envoyé Jésus-Christ, il importe pour nous de mieux cerner l’enjeu de cette connaissance. « Connaitre » qui de par son étymologie renvoie à être avec ou avoir fait l’expérience de’ , vient  clarifier au mieux cette recommandation du Christ. Autrement dit, avoir la vie éternelle consiste à être avec Dieu et son Fils Jésus Christ dans l’unité du Saint Esprit.

Et, le seul et unique  moyen d’être avec Dieu, c’est la prière. C’est justement pourquoi dans la première lecture de ce jour, l’on nous présente les apôtres, avec d’autres femmes dont Marie la mère de Jésus « tous d’un même cœur, assidus à la prière. »  La constance dans la prière, s’apparente donc comme le gage de l’amour pour notre Seigneur Jésus-Christ, en ce sens où nous le voulons continuellement auprès de nous, telle une fiancée qui ne désire qu’être en présence de son bien aimé.

Cependant, cette absence- présence du Christ nous appelle à la maturité. En effet, n’étant plus présent physiquement à nos côtés, s’ouvre pour nous le chemin de maturation de notre foi.

Oui, nous sommes appelés à matérialiser  les fruits de ces moments vécus avec le ressuscité. Car c’est au milieu de ce monde déchu, défiguré par le péché que nous devons nous présenter en disciples du Christ, en supportant les épreuves comme participation à Sa souffrance. C’est justement ce à quoi Saint Pierre nous invite dans la deuxième lecture en ces termes : « Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous ». L’on serait acculé de partout à cause de notre fidélité au Christ, mais heureux les serviteurs qui se garderont de sombrer dans l’oisiveté, mais, qui attendrons le paraclet dans la prière et la fidélité au Seigneur.

Si le Christ prie pour nous ses disciples avant de s’en aller, c’est en plus d’être l’expression d’un amour incommensurable, la catéchèse sur l’importance de la prière les uns pour les autres. En effet, de même que le Christ prie pour ceux avec qui il a vécu, nous aussi, nous devons continuellement prier pour nos proches, pour toutes ces personnes qui partagent notre quotidien. C’est ainsi qu’on nous reconnaîtra en vrai disciple du Christ.

Puisse le Seigneur, nous aider à demeurer assidus à la prière et à sa parole, ainsi nous pourrons ouvrir nos cœurs aux souffle de Dieu pour que sa vie se greffe à la nôtre. Amen !

Abbé Paul Eric N'GUESSAN,
stagiaire à la Paroisse St Michel Archange de KODIOUSSOU
Archidiocèse d'Abidjan

dimanche 3 mai 2020

Dimanche de la 4eme Semaine du temps Pascal :
 Dimanche du Bon Pasteur .



L'évangile du Jour nous parle de la porte qui mène vers le vert pâturage et le berger qui prend soin de ses brebis.

"Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage." disait Jésus aux Pharisiens (cf jean 10,9)

Mais c'est à chacun de nous qu'il le dit. Il est la porte qui mène vers le repos (qui vient à lui à la vie éternelle) .
La porte qui conduit à la liberté, oui nous pouvons entrer et sortir. Sortir non pas pour fuir d'une prison dans laquelle nous serions rentrés, mais sortir pour converser avec l'extérieur.
Il est cette porte qui permet le mouvement vers l'intérieur (en nous) et l'extérieur (vers les autres).
Mieux il est aussi le Pasteur; le bon berger, celui qui nous aide ses brebis à franchir la porte et qui marche à leur tête lorsqu'il les fait sortir de l'enclos.

Soyons ces brebis obéissantes qui écoutent la voix de leur berger et qui répondent quand il les appellent car elles le connaissent.

Ainsi avec le Psalmiste (Ps 22 (23)) , nous chantons :

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Gloire au Père et au fils et au Saint Esprit maintenant et toujours pour les siècles sans fin. Amen

Bon Dimanche du Bon Pasteur.


M-H_Dmi, la petite fleur du Christ.