Chacune des stations du chemin de croix que nous aurons à parcourir cet après-midi, nous rappellera notre condition humaine : à savoir un être faible empreint de péché. Mais mieux le don de la grâce sanctifiante d'un Dieu amour qui a pris chair pour se rapprocher de sa créature.
Oui un Dieu sans pareil, qui a accepté de se faire misère et vivre la misère que connait l'humanité dans sa chair. Un Dieu qui n'a pas fait montre de sa puissance, mais s'est fait homme obéissant jusqu'à la mort. Qui a transformé le bois du supplice en bois du salut.
Chacun de nous, tout chrétien devrait, non! doit se sentir fier de la croix car c'est par la croix que son salut, sa rédemption fut gagné(e).
Aussi, faut-il noter qu’au-delà de ce dont nous avons conscience, de ce que nous allons revivre dans ces différentes stations, c’est notre introspection que nous aurons à faire. Christ s’est donné à la croix pour nous : Ô quelle merveilleuse preuve d’amour ! Mais l’amour serait-il unilatéral ? Puissions-nous dans notre marche méditer là-dessus.
Par ailleurs, dans la méditation de la passion de notre Seigneur Jésus-Christ, nous avons relevé qu’en plus de sa vie, du don de soi, de son sacrifice, il nous a fait un don très spécial.
Effectivement, dans cette attente lointaine semble-t-elle de son retour glorieux, mais un peu plus proche de la venue du Saint Esprit et encore plus proche de sa résurrection, il ne nous laisse pas seuls. Oui ! Seuls dans cette nuit froide et difficile de son absence, dans cette veille si douloureuse d’un deuil inattendu. Il nous fait don d’une épaule, d’un soutien, d’une maman. Une maman avec qui partager notre peine et notre incompréhension, une maman qui saura dans l'amour et l'intimité nous consoler, et mieux nous conduire dans les profondeurs du cœur de son fils. Car, qui connait mieux son enfant que celle qui l'a porté dans ses entrailles et l'a accompagné (dans un silence véritable) à tous les instants de sa vie jusqu'aux dernières heures d'une mort douloureuse qu'aucun parent ne pourrait supporter?
En effet, aux dernières heures de son agonie, au disciple qu'il aimait et à sa mère tous deux au pied de la croix Jésus tint ses paroles: "Femme, voici ton fils", "Voici ta mère" - Jean 19, 25-27, et le texte nous dit le disciple depuis cette heure-là prit chez lui.
Même aux dernières heures de sa mort, il nous confirme qu'orphelins il ne nous laissera point et forte doit être notre espérance.
(Car comme j'aime à le penser s'il y a sur terre une personne qui espère contre toute espérance au bonheur, même sans faire montre d'un infime état d'âme ou d'une quelconque gentillesse, pour une autre personne c'est la maman pour ses enfants.)
(Car comme j'aime à le penser s'il y a sur terre une personne qui espère contre toute espérance au bonheur, même sans faire montre d'un infime état d'âme ou d'une quelconque gentillesse, pour une autre personne c'est la maman pour ses enfants.)
Christ nous a tout donné (dans tous les sens du terme) et qu'en faisons-nous?
C'est pour nous le lieu de partir de nouveau plein d'amour, riche de charité et débordant d'espérance sur les sentiers tortueux de la vie ici-bas semant par ci et par là des graines de l'amour du Christ.
Puisse Dieu nous éclairer, nous guider dans notre pèlerinage à la suite de Christ notre Seigneur et Sauveur.
Sur ces mots, je vous souhaite un bon Vendredi saint, Un joyeux Samedi saint, un glorieux Dimanche de la résurrection et enfin un festif Lundi de Galilée.
M-H_Dmi, la petite fleur du Christ
